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Quand un syndicat prône la supériorité des agrégés sur les certifiés... Elle est belle l'égalité républicaine!

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Quand un syndicat prône la supériorité des agrégés sur les certifiés... Elle est belle l'égalité républicaine! Empty Quand un syndicat prône la supériorité des agrégés sur les certifiés... Elle est belle l'égalité républicaine!

Message par nestorm Ven 24 Juin - 16:46

JE PRECONISE LA LECTURE SANS SAVOIR L AUTEUR HISTOIRE D ETRE OBJECTIFS. LE NOM DU SYNDICAT EST MIS APRES LES TROIS PREMIERS PARAGRAPHES.

"ce sont les décrets du 25 mai 1950 qui régissent nos obligations réglementaires de service. Ils précisent en premier lieu notre mission : la transmission des connaissances constitutives d'une discipline dont nous sommes spécialistes. Ils définissent aussi notre temps de travail : pour la partie la plus visible et pour la majorité d'entre nous, 15 heures devant élèves ; pour l'essentiel, souvent méconnu du grand public, un lourd travail de construction des cours mêlant préparation des cours, approfondissement disciplinaire et corrections des copies."

"Notre réussite à l'agrégation fait que nous sommes les plus qualifiés pour assurer la transition entre l'enseignement secondaire et l'enseignement supérieur. Par conséquent, nous avons vocation à exercer dans les classes supérieures de lycée. Pourtant la réalité tend à devenir différente : au motif que soit disant nous exercerions le même métier qu'un certifié, nous ne sommes pas prioritaires pour avoir les classes de terminales des séries d'enseignement général. Pour la confection des services l'agrégé tend désormais à être assimilé à un certifié à temps partiel…"

"L'obligation hebdomadaire fixée à 15 heures et non à 18 heures a une origine. Ces trois heures en moins permettaient d'une part de compenser la charge de travail supplémentaire que représentait la prise en charge des classes supérieures de lycée et d'autre part de dégager du temps pour mettre à jour nos connaissances universitaires compte tenu de leur évolution puisque
statutairement le corps des agrégés constitue le trait d'union entre l'enseignement secondaire et l'enseignement supérieur. Dès lors qu'être affecté en lycée devient un véritable parcours du combattant et que, lorsque nous y parvenons nous ne sommes plus prioritaires pour enseigner dans les classes de terminales des séries générales, nos maxima hebdomadaire fixés
à 15 heures sont un privilège aux yeux des détracteurs de l'agrégation."

IL S'AGIT D'UN TRACT FO POUR LES ELECTIONS. BELLE MENTALITE! Voici ci-joint le texte entier:
Syndicat National FORCE OUVRIERE des Lycées et Collèges
Fédération nationale de l’enseignement, de la culture et de la formation
professionnelle
Confédération Générale du Travail Force Ouvrière

6, rue Gaston Lauriau 93 513 Montreuil Cedex
Tél. :0156932244 –Fax :0156932242
www.fo-snfolc.fr snfolc.national@fo-fnecfp.fr
Montreuil, le 4 avril 2011
Professeurs agrégés
Agrégés privilégiés ?
Non ! Force Ouvrière démontre le contraire.

Attachés à la transmission du savoir, nous avons été sélectionnés par un jury indépendant et impartial. Parce ce que nous sommes
recrutés dans un corps de fonctionnaires d'Etat,ce sont les décrets du 25 mai 1950 qui régissent nos obligations réglementaires de service.
Ils précisent en premier lieu notre mission : la transmission des connaissances constitutives d'une discipline dont nous sommes spécialistes.
Ils définissent aussi notre temps de travail : pour la partie la plus visible et pour la majorité d'entre nous, 15 heures devant élèves ; pour
l'essentiel, souvent méconnu du grand public, un lourd travail de construction des cours mêlant préparation des cours, approfondissement
disciplinaire et corrections des copies.
Tous les autres corps d'enseignants du secondaire (certifiés et PLP) ont été structurés sur ce modèle et prennent pour base des
qualifications disciplinaires ou pluridisciplinaires, sanctionnés par un niveau universitaire et la réussite à un concours.
C'est cette organisation, c'est ce statut, c'est notre mission d'instruction que les différentes réformes ministérielles (mastérisation du
recrutement, réforme du lycée, réforme STI2D/STL, socle commun des connaissances au collège, plan Licence) remettent en cause !
Un enseignement disciplinaire réduit
De nouvelles missions étrangères à l'enseignement disciplinaire
Les différentes réformes, au collège ou au lycée, réduisent l'enseignement disciplinaire. Les horaires sont diminués, les
contenus des programmes vidés, les compétences à acquérir sont substituées aux niveaux d'exigences disciplinaires à
atteindre, des disciplines sont fusionnées (enseignement d'exploration MPS en classe de seconde), d'autres deviennent
optionnelles (mathématiques en classe de 1ère L , histoire-géographie en TS), certaines enfin seraient dénaturées comme la
philosophie pour laquelle la circulaire de mars 2011 propose, dans le cadre de l’autonomie des établissements, que des
professeurs de philosophie assurent quelques «prestations», de quelques heures dans l’année, dans des cours, modules des
autres disciplines, dans les séances d’accompagnement personnalisé, dans les TPE.
Les réformes introduisent des missions étrangères à l'enseignement disciplinaire : accompagnement éducatif, aide
personnalisée au lycée, suivi et orientation des élèves. Pour le ministère il s'agit d'augmenter notre temps de présence dans les
établissements ce qui diminuera nécessairement la part du temps que nous consacrons aux élaborations disciplinaires.
Notre priorité à être affectés en lycée remise en cause
Non seulement des milliers de postes sont supprimés en lycée mais les bonifications de points (variables selon les académies)
pour obtenir une mutation en lycée sont le plus souvent insuffisantes. En 2009-2010 seuls 35642 des 47089 agrégés affectés
dans l'enseignement secondaire exerçaient en lycée, les autres étant affectés en collège ou sur ZR : on est loin du statut défini
par le décret n°72-580 du 4 juillet 1972 qui dispose que les agrégés « enseignent leur service dans les classes préparatoires
aux grandes écoles, dans les classes de lycée, dans les établissements de formation et exceptionnellement les collèges ».
Notre vocation à exercer dans les classes supérieures de lycée écornée
Notre réussite à l'agrégation fait que nous sommes les plus qualifiés pour assurer la transition entre l'enseignement secondaire
et l'enseignement supérieur. Par conséquent, nous avons vocation à exercer dans les classes supérieures de lycée. Pourtant la
réalité tend à devenir différente : au motif que soit disant nous exercerions le même métier qu'un certifié, nous ne sommes pas
prioritaires pour avoir les classes de terminales des séries d'enseignement général. Pour la confection des services l'agrégé
tend désormais à être assimilé à un certifié à temps partiel…
Alignement de nos maxima de service sur ceux des certifiés
L'obligation hebdomadaire fixée à 15 heures et non à 18 heures a une origine. Ces trois heures en moins permettaient d'une
part de compenser la charge de travail supplémentaire que représentait la prise en charge des classes supérieures de lycée et

d'autre part de dégager du temps pour mettre à jour nos connaissances universitaires compte tenu de leur évolution puisque
statutairement le corps des agrégés constitue le trait d'union entre l'enseignement secondaire et l'enseignement supérieur.
Dès lors qu'être affecté en lycée devient un véritable parcours du combattant et que, lorsque nous y parvenons nous ne
sommes plus prioritaires pour enseigner dans les classes de terminales des séries générales, nos maxima hebdomadaire fixés
à 15 heures sont un privilège aux yeux des détracteurs de l'agrégation. Au nom de la logique de métier, il faudrait abolir ce soit
disant privilège !
connaissances universitaires compte tenu de leur évolution puisque
statutairement le corps des agrégés constitue le trait d'union entre l'enseignement secondaire et l'enseignement supérieur.
Dès lors qu'être affecté en lycée devient un véritable parcours du combattant et que, lorsque nous y parvenons nous ne
sommes plus prioritaires pour enseigner dans les classes de terminales des séries générales, nos maxima hebdomadaire fixés
à 15 heures sont un privilège aux yeux des détracteurs de l'agrégation. Au nom de la logique de métier, il faudrait abolir ce soit
disant privilège !
Affectation en CPGE, STS et dans l'enseignement supérieur
La ministre de l'enseignement supérieur envisage dans le cadre de son " Plan Licence " de transférer les classes de CPGE et
de STS dans les Universités autonomes. Cela aurait pour conséquence de faire table rase de l'organisation nationale de ces
classes : enseignements adossés sur des programmes nationaux, horaires hebdomadaires nationaux, préparation à des
examens et concours nationaux, professeurs affectés dans le cadre de mouvements spécifiques nationaux, obligations de
service régies par les décrets du 25 mai 1950.
L'affectation dans l'enseignement supérieur sur postes de PRAG ou d'ATER n'est pas forcément un débouché attractif : service
annualisé qui peut intégrer des tâches administratives, rémunération bloquée à l'indice du 2°échelon des agrégés et attribution
de primes modulables selon le mérite dans le cadre de la LRU; le recrutement est local aucun mouvement d'affectation n'étant
organisé.
Rémunération et déroulement de carrière
Comme pour tous les autres fonctionnaires, le gel de la valeur du point d'indice a conduit sur les 10 dernières années à une
baisse du pouvoir d'achat supérieure à 8%.
Le corps des professeurs agrégés relève de la catégorie A+ comme le corps des administrateurs civils qui exercent dans les
administrations centrales des ministères ou celui des ingénieurs des ponts et chaussées. Pourtant les agrégés ont été exclus
en 2002 de la reconstruction de la grille de la catégorie A+. Leur déroulement de carrière reste décroché : l'indice 783 (10e
échelon) est atteint en 24,5 ans contre 11 ans chez les administrateurs civils et 15,5 ans chez les ingénieurs. Le non accès à la
hors classe (donc blocage à l'indice 821 au lieu de l'indice terminal du corps fixé à 963) coupe l'agrégé du vrai A+ dont l'indice
terminal est désormais 1058.
L'accès à la hors classe, et donc la possibilité d'accéder à l'indice terminal du corps 963, est difficile : à peine un agrégé sur
deux part à la retraite en ayant eu cette promotion. Les nouvelles modalités reposant sur les avis ont durci l'accès à la hors
classe : si en 2010, 92,8% des promus étaient au 11e échelon, seuls 60,3% des agrégés proposés au ministère étaient au 11e
échelon.
FO demande que tous les agrégés ayant au moins 4 ans dans le 11e échelon accèdent à la hors classe, que l'indice
terminal du corps soit relevé à 1058 et que les avis des chefs d'établissement qui instituent l'arbitraire en règle de
gestion soient supprimés.
Quel avenir pour le corps des agrégés ?
Pour le gouvernement qui s'apprête à supprimer 100000 nouveaux postes de fonctionnaires en 2012, le recrutement d'agrégés
coûte cher. Pour faire passer ses contre-réformes, il ne peut tolérer la survivance du concours de l'agrégation fondé sur des
exigences de spécialisation disciplinaire. Sa disparition consacrerait à coup sûr l'affaissement de tous les corps enseignants et
celui de tout l'enseignement secondaire public fondé sur la transmission des disciplines.
Le nombre de postes offerts au concours de l'agrégation est d'ailleurs révélateur de la menace qui pèse sur l'existence même
du corps : de 3364 postes en 1999 on est passé à 2005 postes en 2008.
Le corps est menacé : différents rapports, dont le rapport Pochard en 2008, préconisent d'attribuer le titre d'agrégé pour
d'autres fonctions que l'enseignement. L'agrégation deviendrait une sélection sur la base d'acquis de l'expérience de
personnels enseignants jugés aptes à exercer d'autres fonctions que l'enseignement !
PORTEZ-VOUS CANDIDAT SUR LES LISTES DE FO POUR QU’UNE CONFEDERATION, FO,
DEFENDE VOS DROITS DANS LES CAP !
POUR AGIR EN TOUTE INDEPENDANCE, COMME POUR LE « RETRAIT DE
LA REFORME DES RETRAITES» DU 13 AU 20 OCTOBRE 2011, VOTEZ FO !


nestorm

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Date d'inscription : 04/06/2010

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