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(CR 8 déc.) COPSY en lutte (source Sud Educ.)

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Message par INFO_APEN Sam 18 Déc - 10:50


Voici un point sur la lutte des COPSY suite aux actions du 8 décembre.
1) point sur la situation
2) C.R. De leur entretien au Rectorat de Rouen

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1.a) AFP - Education : manifestations devant les rectorats contre la fermeture des CIO

> 
 DIJON, 8 décembre 2010 (AFP) - Des personnels de Centres d'Information et d'Orientation (CIO) ont manifesté mercredi devant les rectorats de Dijon, Lille, Toulouse et Rouen pour protester contre les "projets de fermeture" de centres dans certains départements.


> A Dijon, une soixantaine de conseillers d’orientation-psychologues et de directeurs de CIO, originaires de Lyon, Grenoble, Besançon, Strasbourg et Nancy se sont réunis pour "exprimer leur indignation face au traitement réservé au département de Saône-et-Loire", selon l'intersyndicale SNES-FSU, CGT-Educ’action, SNFOLC et Sud-Education.


> En Saône-et-Loire, les frais de fonctionnement de six des sept CIO étaient financés par le département (les personnels restant des agents de l'Etat), avant que le Conseil général, qui fait face à des difficultés budgétaires, ne décide de se désengager en 2010, selon le rectorat.


> "Nous avons alors été contraints de trouver des locaux et de les aménager dans l'urgence. Cela a pesé sur notre budget, car ce n'était pas prévu", a expliqué à l'AFP Régis Haulet, directeur des ressources humaines du rectorat, qui a reçu une délégation et réfute l'idée de "fermeture" des CIO.


> "Les personnels nous ont fait part de leurs difficultés de fonctionnement et ont exprimé des craintes quant à l'avenir de la profession", a ajouté Régis Haulet, assurant que l'Etat "ne s'était pas désengagé".


> D'autres départements, la Seine-Maritime, le Tarn et le Nord connaissent des situations comparables avec leurs CIO, selon l'intersyndicale.


> "Outre la situation de la Saône-et-Loire, il s'agissait de protester contre la réforme en cours du dispositif d'orientation, à travers laquelle le gouvernement veut regrouper les sites dédiés aux jeunes et aux adultes", a indiqué à l'AFP Pascal Meunier, secrétaire du SNES-FSU pour la Bourgogne.
> Il existe, en France, 600 CIO implantés sur l'ensemble du territoire qui dépendent de l'Éducation nationale, indique le site internet du ministère.


1.b) AEF - Service public de l'orientation : le CNFPTLV rend un avis défavorable aux projets de décret et d'arrêté relatifs au label

> Le projet de décret créant le label « Orientation pour tous - Pôle information orientation formations métiers » (AEF n°141880) et le projet d'arrêté détaillant le cahier des charges à respecter par les organismes souhaitant se voir attribuer ce label (AEF n°141904) ont reçu un avis défavorable du CNFPTLV (Conseil national de la formation professionnelle tout au long de la vie) qui s'est réuni ce mercredi 8 décembre 2010. « Il y a eu un débat important » sur ces deux textes explique à l'AEF Dominique Balmary, le président du Conseil national. Toutefois, les discussions « ont moins porté sur les normes de qualité exigées pour prétendre au label que sur l'organisation du service public de l'orientation ». Au final, ces deux textes ont récolté 21 votes défavorables, 13 abstentions et 10 votes favorables (les votes des représentants de l'État). 


> Globalement, les échanges les plus vifs sur les deux projets de textes relatifs au label « Orientation pour tous » ont eu lieu entre les représentants de l'État et ceux des régions. Ils ont notamment porté sur les conditions d'organisation et de financement du service public de l'orientation. Les représentants des régions ont ainsi demandé des clarifications sur la prise en charge financière des actions de professionnalisation des personnels de ce futur service public. Les régions ont également demandé à ce qu'il y ait une « co-labellisation entre leurs services et le préfet de région. Demande rejetée par les services de l'État pour qui la labellisation relève de la compétence de l'État. Un avis nuancé par le DIO (Délégué à l'information et à l'orientation), Jean-Robert Pitte, pour qui le préfet de région ne labellisera pas des organismes dont la demande a reçu un avis défavorable de la part du CCREFP (Comité de coordination régional de l'emploi et de la formation professionnelle).
> 



> RÉSERVES SYNDICALES


> Les représentants des organisations de salariés se montrent également critiques, même s' « il ne s'agit pas de rejeter le nouveau droit à l'orientation pour tous qui est un progrès », comme le souligne Jean-Marie Truffat, secrétaire national de l'Unsa (Union nationale des syndicats autonomes) en charge de la formation tout au long de la vie. Anousheh Karvar, secrétaire nationale CFDT notamment en charge de la formation professionnelle, indique ainsi que son organisation s'est abstenue lors du vote des deux textes en question. « Il y avait une forte attente mais on voit bien que les principaux acteurs de l'orientation que sont les régions et l'État n'ont pas réussi à s'entendre », regrette-t-elle. Une tension qu'elle estime « en partie liée aux négociations en cours sur les CPRDF (Contrats de plans régionaux de développement des formations » qui devront être conclus entre l'État et les régions au 1er juin 2011.
> 


> Paul Desaigues, conseiller confédéral à la formation initiale et continue de la CGT, note également que « les discussions sur le label occultent le débat sur le service public de l'orientation ». Une situation d'autant plus regrettable que « nous sommes dans une situation intéressante avec un DIO rattaché au Premier ministre, une loi qui porte création d'un service public, ce qui ne s'est pas vu depuis longtemps, et tous les acteurs concernés qui ont une convergence de point de vue quant à l'intérêt général de l'orientation tout au long de la vie ». Cette position est partagée par Jean-Marie Truffat (Unsa) qui espère que ces débats ne grèveront pas le droit à l'orientation : « Nous espérons que les citoyens et les salariés puissent s'approprier [ce] droit rapidement, avec une bonne visibilité sur un service rendu au même niveau sur l'ensemble du territoire et avec les mêmes outils mis à la disposition de tous. » 
> 
> ÉVALUATION
> 


> Philippe Méhaut, directeur de recherche à l'université d'Aix-en-Provence et président de la commission de l'évaluation du CNFPTLV, « partage le point de vue selon lequel quand on labellise, on le fait avec un cahier des charges précisant les conditions de labellisations et avec des auditeurs en charge de la labellisation et du contrôle des organismes. Or, ce n'est pas le cas en l'occurrence et il est peut probable que les services des préfets de région et des CCREFP aient les moyens de remplir cette tâche. » De son côté, Paul Desaigues observe que « le DIO n'a pas été en mesure d'apporter de garanties sur l'évaluation et le suivi de la labellisation qui allait être mise en place ».

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2) C.R. de la délégation des copsy reçue au Rectorat

Nous prenons alors l’exemple de ce que vivent actuellement nos collègues de Saône et Loire afin d’illustrer nos inquiétudes. Pour notre académie, nous n’avons pas encore de réponse quant à la définition de ces implantations locales… Il pourrait y avoir des implantations ou l’antenne se réduira à un lieu avec le directeur, un personnel de secrétariat, les copsy étant davantage en établissement….
Nous avons posé la question des postes ? Où seront nommés les Copsy, les DCIO ou encore les personnels administratifs des antennes ? Il nous a été répondu que « ce n’était pas le plus compliqué… » Nous n’avons pas eu de réponse plus précise.
 
Nous avons demandé le préfet avait été sollicité pour rappeler au CG ses obligations en matière de financement des C.I.O départementaux, simple rappel  à la loi et dans le souci de défendre nos services ? M. Lacroix a répondu que l’on n’était pas dans une logique de confrontation avec le CG mais de collaboration, Mme le Recteur n’est donc pas intervenue pour faire pression !
 
Le Rectorat s’est engagé à recevoir mi-janvier l’ensemble des directeurs de CIO avec les élus du personnel pour nous communiquer les décisions finales…
 
Nous demandons s’il n’y a pas derrière tout ça, compte tenu des projets nationaux, une volonté de réorganisation des services. La réponse est négative, la volonté étant de conserver le maillage dans le cadre de l’enveloppe budgétaire limitée du Rectorat.
Le CSAIO intervient en précisant que la question des CIO départementaux a été distincte des projets nationaux, la preuve étant que selon les académies les réponses sont différentes. Le traitement est purement académique.
Une question est posée à propos des personnels administratifs. La réponse du SG est : « dire qu’il n’y aurait pas de risque de suppression de poste serait mentir. »….
Nous rétorquons que les secrétaires ont déjà beaucoup donné et qu’il y a déjà eu beaucoup de suppressions de postes. Le SG répond que les élus de la Nation votent des restrictions budgétaires, et qu’une partie de ces restrictions doit nous revenir…
Le SG signale qu’une fois ce dossier terminé, il va réfléchir à la rationalisation de l’ensemble des CIO d’Etat sur le territoire de la Haute-Normandie. Une réorganisation globale est visiblement envisagée…  Certains loyers sont trop chers…. La restructuration touchera également les CIO de l’Eure nous a-t-il précisé.
Nous évoquons ensuite les projets ministériels en cours (labellisation, cahier des charges, statut, etc..). Nous nous inquiétons de l’influence grandissante de la Cité des Métiers,
Le CSAIO signale qu’on rapproche les cultures mais pas les structures. Une nouvelle fois, nous rappelons notre indignation suite à la distribution de la plaquette « cité des métiers » lors de la réunion de rentrée, alors même que les CIO sont absents de la communication rectorale. Nous évoquons également la convention signée entre le Rectorat et le CRIJ qui permettra à celui-ci d’intervenir directement dans les établissements.
Le SG et le CSAIO disent ne pas connaître le cahier des charges pour la labellisation ! Donc, nous leur donnons ! Le CSAIO rappelle notre compétence centrée sur le scolaire.
Nous évoquons l’affaire de la CCI du Havre et demandons la position du Rectorat sur ce dossier. Le CSAIO nous répond que dans une logique de partenariat, il aurait dû être informé. L’usage n’est pas respecté. D’autant que les Missions Locales n’ont pas à s’adresser aux élèves. Le contenu aurait dû être validé par le Rectorat.
Cette audience aura duré une heure trente environ….

(source : Sud Educ.7627)[center]

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